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Dès la fin de la saison hivernale, responsables et bénévoles de l’association des récoltants familiaux de fruits et producteurs d’eaux-de-vie naturelles se retroussent les manches pour reprendre les travaux d’aménagement à l’atelier.
Responsables et bénévoles devant le nouveau local en cours de finition. PHOTO DNA
En projet depuis belle lurette, le nouveau local pour la distillation est enfin sorti de terre. Chaque mardi matin, des bénévoles maçon, charpentier, menuisier, électricien, ferblantier, serrurier et manœuvre ont mis en commun leurs compétences pour donner vie à ce projet.
Désormais, la réalisation touche à sa fin. Un beau local, plus spacieux, permettant ainsi aux distillateurs d’exercer leur passion dans de meilleures conditions. Une journée de démonstration est prévue dans les prochains temps.
Autre bonne nouvelle, la signature de la convention avec le service des Douanes pour la transmission des différents documents administratifs. Cette convention entrera en vigueur dès septembre.
Septembre s’étant affiché au calendrier, les responsables de l’atelier de jus de pomme songent déjà à la campagne de 2016. Une réunion de travail pour la répartition des services est fixée à aujourd’hui, avec éventuellement le démarrage des opérations en fonction de l’arrivée des pommes.
DNA par B.S., publiée le 03/09/2013 à 05:00
Intéressés par la fabrication du jus de pomme, les visiteurs ont découvert le fonctionnement de l’atelier lors de la journée portes ouvertes.
En pleine action devant la nouvelle presse - Photo DNA
Dans certains secteurs, la récolte est tellement abondante que la liste d’attente s’allonge de jour en jour. Depuis 1 mois, l’atelier est une véritable ruche bourdonnante où l’activité est si intense qu’il est impossible d’expliquer aux nouveaux membres le processus de fabrication. Pour remédier à cet état de fait, les responsables ont décidé une opération « Portes ouvertes » dimanche 5 octobre de 10 h à 18 h.
Par petits groupes, les visiteurs ont pu assister à la transformation de la matière première (- les pommes) en produit fini (- jus de pomme en bouteilles ou bag in box). Sociétaire ou simple curieux, chacun a pu s’enquérir des dernières acquisitions et de leur mode de fonctionnement. C’est naturellement la nouvelle presse et ses caractéristiques techniques qui ont suscité le plus d’intérêt. « Nous avons pu acheter cette presse grâce à notre saine gestion d’autofinancement et au soutien de nos partenaires », a annoncé le président Alain Humbert, heureux d’accueillir élus et représentants des communes.
Récupération du produit fini et stockage des bouteille dans des caisses en bois - Photo DNA
Le verger pédagogique de La Broque a été inauguré récemment. Aboutissement d’un parcours pugnace. « Si l’on m’apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier ».Cette citation attribuée à Martin Luther, reprise par Mario Pierrevelcin, représentant de l’École d’horticulture et de paysages de Roville-aux-Chênes, partenaire de l’opération, lors de l’inauguration du verger école des arboriculteurs, donne d’emblée l’état d’esprit de ceux qui ont eu l’idée de ce projet et qui l’ont accompagné jusqu’à sa réalisation.
Idée vieille de 10 ans, travaux en un temps record
Loin des plaisirs futiles et fugaces à la mode de nos jours, planter, tailler et entretenir un arbre font appel à des notions d’écologie, d’aménagement du territoire, de préservation de la nature et de sa biodiversité, mais aussi d’abnégation et d’héritage, qui caractérisent les arboriculteurs passionnés, parce que les arbres survivent la plupart du temps à ceux qui les ont plantés…
Jean-Bernard Pannekoecke, maire de La Broque et également vice-président de la communauté de communes de la vallée de la Bruche, également partenaire du dossier, a résumé le long processus qui a abouti à la création du verger : « La commune a mis à disposition le site en mars 1987, ce qui a permis la construction de l’atelier de jus de pommes, inauguré en 1989. Cet équipement et le fort engagement des bénévoles de l’association ont un rayonnement important sur le territoire de la Bruche en ce qui concerne la plantation d’arbres fruitiers à vocation familiale, les paysages, le cadre de vie des habitants et, de fait, l’économie locale. En 2012, le projet d’un verger pédagogique pour tous, aux abords de l’atelier, a été vu d’un très bon œil par la municipalité. »
À leur arrivée, les récoltants familiaux de fruits et producteurs d’eaux-de-vie n’avaient d’yeux que pour le verger-école qui prend forme et l’aménagement de l’espace autour de leur atelier…
Tous s’étaient retrouvés dans le local, place des Fêtes, pour assister à l’assemblée générale de leur syndicat, et, surtout, glaner quelques informations sur la distillation.
Alain Burkhard, président, dans son allocution, a salué les élus : député, conseillers généraux, maires, les représentants de la Fédération, ainsi que les responsables des associations foncières pastorales, avant d’aborder l’ordre du jour.
Signe de vitalité
André Girardin, secrétaire, a rappelé les faits marquants de l’année écoulée : cours de taille (49 participants), de greffe (20 participants), participation aux manifestations locales, visite de l’atelier par les élèves des établissements scolaires et du collège Frison-Roche (490 jeunes), participation aux réunions du secteur et du département, sans oublier les journées de travail et d’entretien à l’atelier. Un signe de vitalité et d’engagement des bénévoles, qui recherchent à tous moments à perfectionner les équipements existants.
Le trésorier, Alain Humbert, a présenté le bilan financier. Celui-ci s’est soldé par un léger excédent en fonctionnement, mais par un déficit côté investissement, déficit couvert par le fonds de réserve. Les réviseurs aux comptes, Jean-Paul Benoit et André Hung, constatant la parfaite tenue des registres, ont demandé à l’assemblée de renouveler leur confiance au bureau directeur.
Pas de nouvelles candidatures pour le conseil d’administration : les sortants Francis Thibault, Pierre Gruber, Jean-Pierre Dehan et Jean-Jacques Vicogne ont donc été reconduits dans leurs fonctions. Marc Maire a été désigné comme nouveau réviseur.
Investissements de 36 000 €
Les mêmes activités que lors de l’exercice écoulé seront reconduites. Seule innovation, l’exposition de pommes se déroulera cette année à Saâles, avec deux journées réservées aux élèves.
Est également prévue une journée de démonstration et de formation à la distillation.
Les investissements prévisionnels se montent à 36 000 € (achat d’un alambic et pose d’une dalle pour le nouveau local de distillation). Le fonds de réserve, ainsi que la rétrocession des litres de jus de pommes devraient permettre la réalisation de cet objectif.
Le verger école et les investissements étaient au cœur des débats lors de l’assemblée générale des arboriculteurs, samedi dernier.
Le président, Alain Humbert, a cité les principales actions menées en 2014 : « À côté des travaux de modernisation de notre outil de travail, nous avons édifié notre auvent, grâce aux bénévoles. Avec la commune, nous avons finalisé le projet du verger école. »
« Les travaux dureront près de six semaines »
Paul Fischer, trésorier : « J’ai clôturé l’exercice 2014 avec un solde positif grâce aux 87 981€ de recettes (cotisations, intérêts et fabrication du jus) pour seulement 70561€ de dépenses (réparations, aménagement et infrastructures). Le solde sera reversé au fonds d’investissement. » Après le rapport des réviseurs aux comptes, la gestion a été approuvée à l’unanimité.
Parmi les autres projets, on citera également l’acquisition de cuves en inox et le remplacement de la presse.
L’ancienne presse, après onze années de bons et loyaux services, donnait des signes de fatigue. La nouvelle, d’une valeur de 65 000 €, peut traiter 1,5 tonne de pommes à l’heure.